Mythique Carthagena de Indias

Il nous faut 2h pour relier Barranquilla à Cathagène en bus touristique climatisé avec wifi !

Carthagene fut fondée en 1533 sur le village amérindien de Calamari. 

La ville devint rapidement le plus important point d'accès espagnol vers l'intérieur des terres. Elle servit de lieu de stockage des trésors dérobés à la population locale avant exportation en Espagne : la ville devint la cible privilégiée des pirates de la mer des Caraïbes. 

Pour se prémunir des attaques, les espagnols édifièrent des remparts et forts autour de la ville. 

La ville prospèrera pendant la période coloniale : nombre d'esclaves ont transité par l'une des portes de la ville. 

Aujourd'hui, Carthagene est une ville de près d'un million d'habitants : le centre historique avec ses différents quartiers et la ville nouvelle avec ses tours au bord de mer pour accueillir les colombiens en vacances. 

Nous trouvons, difficilement, un logement dans le quartier de Getsemani : la ville est très touristique et la qualité des logements est médiocre (petite taille, sans fenêtre ou manque d'espace) par rapport au coût payé. 

Finalement nous dormirons une première nuit dans un hôtel vieillot (hôtel colonial, la patronne est très francophone) : pas cher (plus de 30€) mais infesté de moustiques...

Nous finirons notre séjour à Carthagene dans un hôtel superbe : Casa Pizarro tenu par un jeune français. 

Chic non ostentatoire. 

Visiter Carthagene, c'est se balader au grée de son envie dans le centre historique entouré de remparts.

La ville est vivante, même bruyante (circulation automobile intense) mais si attachante : ses belles places arborées, ses balcons fleuris, ses églises sobres et aérées. 

La population noire est plus importante ici qu'ailleurs en Colombie du fait de l'esclavage. La culture créole y est très présente : cuisine épicée, mojito, musique cubaine... une atmosphère qui ressemble à celle de Salvador de Bahia au Brésil. 

Vendeur de fruits et légumes en bas de sa porte.

Derrière les épais remparts, la vieille ville. 

Place de la Aduana, plus ancienne place de la ville : elle regroupait les bâtiments administratifs coloniaux.

Eglise San Pedro Claver.

Beaux balcons fleuris.

La Cathédrale.

Pause déjeuner dans cette délicieuse brasserie.

Eglise Santo Domingo avec son clocher de travers. Coup de cœur d'Astrid.

Eglise Santo Toribio : petite église au plafond recouvert de boiseries. Ma préférée.

Balade sur les remparts vers...

Le Fort espagnol de San Felipe de Barajas.

Labyrinthe de couloirs pour le stockage des munitions et la circulation des hommes. 

Un système acoustique sophistiqué permet de repérer les intrusions en tous points du fort. 

Point de vue sur les tours de la nouvelle ville. 

Visite du fort décevante : peu d'explications sur le fonctionnement de cette machine de guerre. 

Grande animation à la place Trinidad dans le quartier Getsemani dès la nuit tombée. 

Danses, foot...devant la petite église. 

Dîner au restau Donjuan : du haut de gamme colombien. 

Risotto ou poitrine de porc finement assaisonnée. 

Cher mais bon !

Nous finissons la soirée au Havana Club avec un danseur de salsa toulousain , Chr, rencontré à Santa Marta puis Carthagene.

Astrid se met à la salsa!