dimanche 26 février 2017

Treck de la ciutad perdidad

Nous quittons Santa Marta jeudi matin pour un treck de 4 jours vers la cité perdue dans la jungle de la Sierra Nevada.
Organisé par l'agence Expotur (pas de possibilité de faire ce treck sans guide), nous partons en 2 groupes de 10, toutes nationalités : allemands, néerlandais, suédois, 1 parisienne, 1 américain (malade pendant tout le treck), 1 néo zélandais (travaille dans les hologrammes). 
Ce treck remporte un grand succès (plus de 20.000 marcheurs en 2016, augmente d'année en année) malgré son prix élevé : 250€. 


L'aller retour entre Machete (village de départ accessible en 4x4) et la ciutad perdidad fait 40km. 
La randonnée est difficile mais pas irréalisable pour les bons marcheurs : chemin assez large et peu empierré mais les pentes sont très abruptes (surtout à l'aller) et le soleil cogne fort...
L'intérêt de ce treck est autant le parcours (superbe jungle, villages indigènes...) que le but final : une cité isolée dans la jungle à 1000m d'altitude, un peu comme le Machu Pichu au Pérou. 

La ciutad perdidad a été construite par la civilisation Tayronas au VII siècle. Le nombre de ses habitants est estimé entre 2 et 4000. 
Lors de la conquête espagnole, les Tayronas ont été anéantis et leurs cités, recouvertes par la végétation tropicale luxuriante. La ciutad perdidad a été redécouverte par un pilleur de tombe en 1970. Elle a été restaurée et protégée des pilleurs et bagarreurs par le gouvernement dès 1976. 

Jeudi
Arrivée à Machete après 2h de route et sentier. 
Départ du treck après un bon déjeuner. 
Paysage de prairies avec des vaches squelettiques. 
Ces prairies étaient auparavant des champs de coca et marrejuana. Le gouvernement a depuis racheté et redistribué les terres aux paysans pour des cultures plus classiques. 
La culture du coca est permise pour la consommation personnelle. 
Pause après une belle montée. Il fait chaud!
Délicieux jus d'oranges locales.
Pause pastèque. 
Les mulets portent nos repas. Nous portons des sacs de 5/7kg (eau, vêtements propres...).
Dure la côte...
Des fermes disséminées.
Nous arrivons vers 17h à notre premier camps.
Nuit en lit ou hamac sous moustiquaires. 
Les bestioles attaquent dès l'approche de la nuit : 18h. 
Nous utilisons un puissant antimoustique colombien, le Nopikex. 
Ici, les poules volent!
Coucher à 21h...

Vendredi : lever à 5h...
Première pause pastèque.
Une fourmilière sur le sentier.
Village Tayrona : hutte ronde, toit en chaume.
Nous entrons dans la jungle en longeant le Rio Buritaca.
Agréable pause déjeuner : baignade vivifiante.
Petite sieste avant de repartir pour une longue grimpette.
Superbe point de vue.
Nous arrivons complètement trempés par la transpiration en haut après 1h de montée : des oranges nous attendent!
Chat paresseux.
Le reste du parcours est plus facile, paysages superbes.
Une mère Pécari et ses petits dans un arbre.
Nous arrivons à notre 2ème camps : moins propre et fonctionnel que le premier.
Baignade rafraîchissante de fin de journée.

Samedi : à l'assaut de la ciutad perdidad!
6h du mat. : notre groupe est le 1ère à partir. Astrid en tête !
Nous traversons le Rio.
Puis montée des 1260 marches. J'arrive le premier à la fameuse cité !!!
Beauté d'un site encore désertique entouré d'une jungle épaisse. 
Plusieurs terrasses : fondations pour les maisons.
Système de drainage sophistiqué. 
Explications de notre guide : systèmes pour moudre les aliments, le poison et les herbes médicinales.
Ce buisson aux petites feuilles, c'est le coca!
La photo emblématique du site!
Terrasses utilisées pour les cérémonies rituelles. 
C'est une pierre grenouille...
Le groupe au complet devant la ciutad perdidad.
Le site est antérieur au Machu Pichu ; il est moins avancé du point de vue architectural.
Une dizaine de militaires gardent le site en permanence : jeunes de 17/18 ans en service militaire.
C'est le moment de rentrer...
Nous croiserons des indigènes sur le chemin : petite taille, cheveux longs, tunique blanche et peu bavards.
Dernier campement, le plus agréable !

Dimanche : retour à la civilisation. 
Départ matinal.
Une côte puis descente (interminable) vers le village. 
Arrivée vers 11h30 !
Retour en voiture à Santa Marta avec un chauffeur malade et endormi : conduite à gauche, freinages brutaux...on a eu peur !
Les moustiques ont été agressifs!
Quelques crampes aux cuisses mais pleins de souvenirs en tête...
Dîner avec Jonathan, néo-zélandais, grand voyageur et directeur d'une société qui élabore des hologrammes.
Nuit récupératrice à Santa Marta. 

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